Le Pas Roland

Le Pas Roland est un véritable belvédère sur l'ensemble de la plaine verdoyante environnante. Cette excavation circulaire présente une forme trop régulière pour être naturelle. Il s'agit en fait d'une ancienne carrière de grès de Pève.
Les villageois sont très attachés au Pas Roland. Le nom du site et la forme d'empreinte de sabot de cheval de cet amphithéâtre n'ont cessé d'alimenter les récits populaires au fil des siècles. Une légende conte par exemple que Roland, le neveu de Charlemagne, serait passé par là. Son cheval se serait arrêté pour s'abreuver à la Fontaine Saint-Jean.
Fatigué, il trébucha et décrocha un morceau de terre d'un coup de sabot. L'énorme motte emportée aurait formé le mont Saint-Aubert à Tournai. Il existe de nombreuses variantes à cette légende mais tous les récits rendent le géant Roland (et son cheval) responsable de cet aménagement mythique de l'espace.
Le Pas Roland, selon la tradition locale, serait le lieu où, dans les jours qui ont précédé la bataille, les négociateurs français et flamands se rencontrèrent pour tenter d'éviter les combats. Aucun texte médiéval ne précise l'endroit exact - qui se trouvait près de l'église - où ont eu lieu ces pourparlers. Les historiens sont divisés sur l'origine du mot "Pas Roland", certains y voyant une déformation du mot de l'ancien français "paroler", d'où l'appellation "Parolant" que l'on trouve dans certains textes. Cet avis n'est pas partagé par d'autres historiens car ce terme n'est jamais cité pour désigner un lieu où se sont déroulés des échanges verbaux.
Depuis 2004, ce lieu légendaire chargé d'histoire sert d'écrin à la fête médiévale organisée par l'association Mons-en-Pévèle 2004.

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.

Grès de Pève

Le grès de Pève a été exploité dès l'antiquité. Ces pierres sont formées de petits coquillages agglutinés les uns aux autres. Elles ont été utilisées, entre autre, pour les fondations de l'église Saint-Jean-Baptiste et d'autres églises (par exemple, Ennevelin, Mérignies ou Tourmignies). Symboliquement, les fondations de la stèle de la paix se constituent en partie de ce matériau.

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.

La Cense abbatiale

L'intitulé exact du site inscrit est le suivant : "Pas Roland" et "Cense de l'abbaye". Il convient donc de ne pas dissocier ces deux éléments qui forment un ensemble. Dépendance de l'Abbaye Saint-Vaast d'Arras depuis Le VIIème siècle, la "Cense de l'abbaye" se situe à l'emplacement d'une ancienne villa rurale gallo-romaine. De la ferme abbatiale reconstruite au XVIIème et XVIIIème siècle, il ne reste que la partie ouest du bâtiment percée en son centre d'un porche pigeonnier. La commune a racheté et restauré les bâtiments d'écurie, le potager et l'abreuvoir. Les écuries ont été transformées en une salle d'exposition qui accueille de nombreuses expositions et réceptions. L'abreuvoir accueille la statue de Notre-Dame de la Poterie offerte par nos amis Brugeois.

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.

La Fontaine Saint-Jean

La Fontaine Saint-Jean forme une niche de sources où prend naissance la Petite Marque. Source légendaire, ce point d'eau était déjà utilisé dans l'antiquité. Le site comprend des pâtures délimitées par des rangées de saules têtards et des fossés.
Située aujourd'hui sur un terrain privé, la Fontaine n'est pas accessible.

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.

Le château d'eau

Ce château d'eau, construit en 1890 surplombe le Mont. Il se distingue des autres châteaux d'eau par son architecture moins traditionnelle. En effet, il ressemble un peu à une forteresse avec ses quatre donjons délimitant des murailles de briques. Il offre un autre panorama remarquable.

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.

L' espace gare

L'ancienne gare appartient désormais à la commune.
Le trafic de voyageurs de cette ligne qui était exploitée par une compagnie privée (Compagnie Générale d'exploitation Ferroviaire et Routière) a cessé en 1956. Les bâtiments ont été transformés en locaux éducatifs et associatifs.
L'ancienne voie ferrée du tronçon Pont-à-Marcq à - Pont-de-la-Deûle a été transformée en sentier de randonnée entre Pont-à-Marcq et Thumeries, sur 18,5 kms. Le PP était le nom familier donné au tortillard qui a desservi l'ancienne ligne de chemin de fer reliant Pont-à-Marcq à Pont-de-la-Deûle pendant près d'un siècle.

Les blockhaus "pill boxes"

La British Expeditionary Force du Général Gort, débarqua à Nantes et à Saint-Nazaire dès le début de la seconde guerre mondiale afin de se déployer dans le secteur de Lille. Le secteur entre Wahagnies et Orchies comprenant Mons-en-Pévèle était occupé par la 1ère division d'infanterie de la BEF.
Les blockhaus "pill boxes" (boîtes à pilules) ont été construits par les britanniques entre septembre 1939 et mai 1940. La première ligne de défense se situe entre le mont d'Halluin et Maulde, au Nord de Saint-Amand-les-Eaux.
La deuxième ligne demeure inachevée : elle passe par Tourmignies, Mons-en-Pévèle, Faumont et Flines-lez-Râches.
Il reste trois blockhaus encore en bon état à Mons-en-Pévèle. Ils n'ont jamais été armés (blockhaus de la rue de la Vincourt et dans la plaine du Hamet). Le blockhaus de la ferme de la Quenpoinne (Vincourt) comporte deux chambres de tir. Un créneau pour un canon antichars de campagne, une trémie d'embrasure incomplète, un créneau pour fusil mitrailleur.
Ce type de blockhaus (en béton armé) est conu pour abriter des feux de flanquement. La dalle supérieure a une épaisseur de 1.10 m. L'ouvrage est doté d'une entrée latérale pour les hommes, le matériel, et d'un orillon (saillie ou mur venant couvrir le canon qui est situé dans le flanc) avec redans (découpe en forme de dents pour éviter les ricochets).
L'observation lointaine peut être assurée par un périscope placé dans l'ouverture prévue de la dalle supérieure. Un fossé antichars a été creusé le long des ouvrages.

Article : Françoise Gomès. Sources E.D. "Bunker archéologue".
Rédaction : Cyrille LEMAIRE
Crédit photos : Dominique Prévost.




Le Paris - Roubaix

Le secteur pavé de Mons-en-Pévèle est l'un des secteurs clés de la course cycliste Paris-Roubaix. C'est l'un des plus durs, situé dans les 50 derniers kilomètres de la course. Il a été emprunté pour la première fois en 1978 et l'est toujours depuis. Classé 5 étoiles, il est long de 3000 mètres.
Source : www.lesamisdeparisroubaix.com
En 2010, la "dure des dures" s'est jouée en partie à Mons-en-Pévèle. Fabian Cancellara (ci-contre) a attaqué à l'entrée de ce secteur. Il ne sera jamais repris...
Pour en savoir plus sur le Paris-Roubaix à Mons-en-Pévèle, lisez l'article de François Doulcier (Vice Président des amis du Paris-Roubaix) dans le n° 10 de Mons en nouvelles.

Rédaction : Cyrille LEMAIRE
Crédit photo : Alain CIESLAK.

Les 4 jours de Dunkerque

Course cycliste par étapes.
Cette épreuve qui passe par Mons-en-Pévèle accueille chaque année les équipes cyclistes les plus prestigieuses et son palmarès est des plus élogieux.
Les grands noms du cyclisme international l'ont remportée.
Cinq journées de course couvrent près de 900 kilomètres au travers des routes de la Région Nord - Pas-de-Calais.
Source : www.4joursdedunkerque.org

Rédaction et crédit photo : Cyrille LEMAIRE.